Tahiti Ori

Traductions de chansons tahitiennes

Retrouve ici toutes mes traductions de chansons tahitiennes. Elles sont disponibles en téléchargement en quatre langues : français, anglais, espagnol et japonnais. Si tu ne trouves pas un chant je peux te le traduire contacte moi.

  • POURQUOI AVOIR UNE TRADUCTION DE CHANSON ?

    • Pour respecter le ‘ori tahiti, la culture
    • Pour s’intéresser au message du chant
    • Pour créer une chorégraphie
    • Pour aider les chorégraphes à faire comprendre une chanson à leurs élèves
  • EN QUOI UNE TRADUCTION AMÉLIORE T-ELLE MA DANSE ?

    • Grâce à ces propositions de traduction, vous pourrez améliorer :
    • La compréhension du chant
    • La création de vos chorégraphies
    • Votre gestuelle
    • L’émotion dans votre danse (davantage d’émotion, émotions cohérentes, … on ne sourit pas quand c’est triste)
    • Les connaissances en langue tahitienne
    • Le travail autour d’un thème en particulier (plusieurs chants autour de l’amour/la nature/le chagrin/etc)
  • POURQUOI EST-CE QUE JE DIS « PROPOSITION » DE TRADUCTION …?

    « Il n’existe pas de traduction, seulement des interprétations »

     Je m’explique …

    A Tahiti (et dans ses îles), en général, on ne va pas t’expliquer les paroles de la chanson sur laquelle tu es en train de danser.

    Tout simplement parce que tu es, de base, sensé déjà comprendre un minimum la langue.

    Tu es sensé déjà ressentir le « mana » de ses paroles pour en faire ressortir les émotions qu’elle te procure (en dansant).

    Si tu n’es pas capable de faire cela, à Tahiti (et ses îles), alors tu n’es pas un danseur, pas un vrai du moins …

    Et oui, à Tahiti, être un danseur de ‘ori Tahiti, ce n’est pas juste avoir de la technique et savoir bouger son corps sur la musique.

    Etre un danseur de ‘ori tahiti c’est avant tout comprendre cette musique, la ressentir et l’exprimer à travers la danse : faire passer le message des mots en mouvements, pour que ton public, même s’il est étranger et ne comprend pas le tahitien, comprenne le message que tu veux faire passer.

    De plus, ça ne se fait pas trop, de « traduire ». Déjà parce que ça ne fait pas « ma’ohi » ; et puis aussi parce que c’est un peu comme si, en traduisant, cela retirait au chant sa valeur, son « mana », son identité.

    Traduire un chant c’est un peu comme si on bafoue son essence, on le banalise.

    C’est pourquoi il est souvent controversé, dans le monde du ‘Ori Tahiti, de traduire un chant Tahitien en une autre langue.

    Mais c’est aussi dû au fait que, en tahitien, il existe une multitude de sens pour un seul mot et dans une chanson … il y a beaucoup de mots, donc beaucoup de traductions possibles.

    S’ajoute à cela, l’aspect poétique du texte, qui est plus complexe à traduire qu’un simple texte relatant des faits réels.

    Déjà parce que la poésie suscite l’imaginaire, qui est propre à chacun, donc chacun aurait une proposition différente pour traduire une seule et même phrase.

    Mais aussi parce que la poésie est différente selon les cultures puisque chaque culture a des concepts, idées et vision du monde qui lui sont propres.

    Egalement, pour chaque mot en tahitien, il y a une expérience particulièrement polynésienne qui y est rattachée, un vécu commun, propre à la culture du peuple.

    Ce mot, ensuite traduit dans une autre langue, devient presque vide, dénaturé et réduit au sens du dictionnaire;

    Un exemple : le mot « ava » en tahitien peut se traduire par « passe » en français, mais pour les explorateurs ancestraux qui naviguaient autrefois en haute mer, immense et houleuse et qui, au terme de plusieurs mois de traversée, trouvaient enfin la passe d’une île pour se mettre à l’abri dans les eaux tranquilles de son lagon, pouvaient sans doute associer à ce mot « ava » tout le ressenti de soulagement et d’excitation lié à cette expérience de navigation, d’aventure, de fuite, de découverte, ou autre… Le mot « ava » a une signification plus ample que la simple « ouverture dans une barrière de corail d’une île », une signification liée au vécu, à l’expérience. Ce n’est ici qu’un exemple restrictif … « ava » est aussi bien d’autres choses …

    C’est ainsi que, l’aspect poétique d’un texte tahitien ne pourra jamais être entièrement traduit en langue étrangère, ce n’est pas possible. Trop de ressenti serait mis de coté.

    Une traduction enferme et fige un texte, cantonne ce dernier à une seule de ses ramifications poétiques.

    Une traduction, soyons honnêtes, réduit, simplifie le texte et empêche d’avoir accès à l’ensemble de son sens.

    C’est pourquoi, pour une chanson, il n’existe pas de traduction unique, fixe et définitive ; mais des interprétations, qui sont aussi nombreuses qu’il y existe de personnes.

    La seule et unique traduction que je considère comme la plus fiable est celle de l’auteur lui-même, qui pourra alors orienter légitimement le sens de sa traduction vers l’idée la plus ressemblante en langue étrangère. C’est lui qui pourra traduire ses intentions précises, le message qu’il veut faire passer.

    Cependant, lorsque la langue tahitienne nous est totalement étrangère et que l’on souhaite tout de même s’accomplir en tant que danseur de ‘ori tahiti, il est préférable d’avoir accès à une traduction restrictive, plutôt qu’aucune traduction du tout.

    En effet, il est difficile de s’imprégner de la culture tahitienne quand on est à l’étranger et donc d’avoir accès à la compréhension de certains éléments culturels qui font pourtant pleinement partie de cette danse.

    C’est pourquoi … j’ai eu envie de traduire des chants tahitiens pour aider et accompagner ceux qui sont à l’étranger et/ou ne comprennent pas la langue.

    Grâce à ces traductions, vous pourrez améliorer :

    • la compréhension du chant
    • la création de vos chorégraphies
    • votre gestuelle
    • davantage d’émotion dans votre danse
    • le travail autour d’un thème

    Il sera toujours préférable d’avoir accès à une «proposition de traduction », plutôt qu’aucune traduction du tout.

    Maintenant, à vous de faire vos recherches, vos recoupements, de construire votre expérience dans le ‘ori pour apporter à votre tour, votre propre interprétation à mes « propositions de traduction ».

    Développez pour vous-même vos propres connaissances sur l’aspect contextuel de cette danse :

    La langue, les coutumes, certaines habitudes quotidiennes, s’intéresser au reste du triangle polynésien et noter les similitudes, le partage, le tressage, les légendes, l’état d’esprit polynésien, faire son propre « rauoro », assouplir le « purau », etc …

    Complétez ensuite par votre subjectivité, les émotions qui vous sont propres et surtout, faites passer le message !

    Et n’oubliez pas, dansez et éclatez-vous surtout !

Ho’i mai i Taputapuātea

Maco Tevane (Maamaatuaiahutapu)
traduction Ho’i mai i Taputapuātea

Ho’i mai i Taputapuātea ... Retourne toujours au marae de Taputapuātea...

18,00€


Voir le chant

Pou mai

Natasha Teriipaia et Charles U
traduction Pou Mai

E Ietu ... Ô Jésus ...


18,00€


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Tō ‘oe reo

Jean-Marie Biret
Tō ‘oe reo

Mai tāua tōpatapata hupe rā ... Comme des gouttelettes de rosée...

18,00€


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Na te here

Filo Emile
Tō ‘oe reo

Ia vai noa tātou i roto i te hau … Restons toujours dans la paix…

18,00€


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Tāpiri mai nā

Raimana Teriierooiterai
Tō ‘oe reo

A pārahi ’oe fa’aro’o mai nā … Viens t’asseoir et écoute moi …

18,00€


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Tūtāperepere

Hinatea Colombani
Tūtāperepere

Hō’ē hāpaina, piti hāpaina… Un verre, un deuxième…

18,00€


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